Ombre et Lumière
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 Les marcheurs de l'arc en ciel

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raphaël

raphaël


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Date d'inscription : 03/04/2008

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MessageSujet: Les marcheurs de l'arc en ciel   Les marcheurs de l'arc en ciel Icon_minitimeVen 1 Nov - 16:34

Notes de lecture d'un auteur fascinant.

Les marcheurs de l’arc-en-ciel
Atawallpa oviedo
1998

Inti nan: le chemin au soleil

Prêts à commencer l’initiation de l’ayawaska

Hilario du peuple shwar, qui allait m’initier au secrets de la médecine de l’ayawaska

Maintenant je sais que la plénitude existe et c’est une aspiration que de vivre toujours cet état, sans être toutefois tributaire des plantes
Le défi consiste à savoir que cet état de conscience totale existe et que nous pouvons le vivre à chaque instant de notre vie

Je me souviens d’une cérémonie avec le peyote sous la protection de tekpankalli, un homme originaire de la région de mexico
A cette occasion, j’ai pu voir la totalité, je me suis senti lié à tous les éléments et les choses, il n’y avait pas de différence, nous étions tous pareils
J’ai pu sentir clairement que nous avions la même constitution , qu’une même énergie circulait dans tous les êtres de la création et j’ai pu saisir l’infini dans son existence entière

La vie me permit de gouter à d’autres plaisirs exquis et cela sans boire quelque chose de spécial
En prenant l’ayawaska j’allais vivre une renaissance
Ayant très mal au cœur, j’ai senti que la mort venait à ma rencontre, prête à me donner le coup de griffe final
Je me mis à courir, plein d’effroi
Je demanda de l’aide aux siona-secoya en leur disant que je sentais que j’allais mourir
Ils me nettoyèrent avec des herbes et me donnèrent de l’eau et firent des invocations
J’avais envie de dormir mais je pressentais que si cela arrivait se serait pour toujours
C’est à ce moment-là que des scènes de ma vie me devinrent présentes avec leur actes misérables, les trahisons quotidiennes, les énormes égolatries qui m’avaient rendu prisonnier ainsi que les modèles de morale transmis de génération en génération
Je me voyais comme le pire des humains et je sentis que cela ne valait pas la peine de continuer à vivre ainsi
Je décidai donc de me laisser mourir
Je me déshabillait et je commençai à parler au grand esprit et j’attendais confiant que la mort m’emporte
Mais ce que je croyais être la mort n’arrivait pas et je me rhabillais , mon âme s’habillait à nouveau d’un désir renaissant de vivre
Des images de ma famille et de ma vie à leurs côtés me convainquirent que je ne voulais pas réellement mourir
De ce fait, ce furent des moments interminables de lutte entre le désir de vivre et la crainte de mourir
J’essayais tout pour tranquilliser mon esprit
Le soleil se leva : je pleurais de remerciement en regardant sa présence parce qu’il venait me sauver de ce cauchemar
Ses rayons me donnèrent des espoirs pour continuer à vivre
Je compris que j’avais acquis un compromis avec moi-même : refaire ma vie
Je m’endormis

Ma nature sauvage intérieure se réveillant petit à petit, j’allais accomplir un dépouillement de tout ce que le monde occidental avait fait pour m’exterminer
Ce réveil se fit peu à peu car j’avais vécu de nombreuses années dans l’illusion et le mirage de ce que je croyais être la réalité et le progrès civilisateur


Wakakué, celui qui regarde le soleil

La prise d’ayawaska fit revenir plusieurs jours après mes peurs de mourir
Des sentiments de tristesse et de culpabilité réapparurent
J’avais peur de la folie et de mourir
Je passais aussi par la mélancolie, l’anxiété, la jalousie, l’envie, la luxure : tous les états de l’égo
Chaque état se manifesta en moi ainsi que toute la mémoire de l’humanité et celles de mes ancêtres qui apparaissent alternativement dans mon âme
Tous me possédaient et m’obligèrent à les reconnaître et à me découvrir en chacun des actes impurs et misérables
Je dus faire émerger tous les enseignements reçus avec différents chamans pour ne pas laisser la peur et l’ignorance s’emparer de moi et me détruire d’avantage
Je pouvais vivre les états les plus dévastateurs, mais en même temps la clarté venait pour que je puisse continuer mon chemin
Mon maître intérieur me donnait des règles justes pour que je continue à me réveiller, et ainsi transmuter mes culpabilités et mes stéréotypes en acceptation, pardon et amour de moi-même
Pendant un mois l’ayawaska agissait en ouvrant un passage dans les zones d’ombre et en les réveillant par la même occasion
Je voyais tout mon passé comme frustrant et décevant
Mais en même temps le soleil me polissait à l’intérieur et me transformait en une personne plus lucide et profonde

Un jour je croisa près de quito, un vieux sage qui fixait le soleil
- Pourquoi regardez-vous si fixement le soleil?
Il répondit qu’il n’était pas en train de le regarder mais de le voir
- Je déchiffre le soleil.
A tout moment les gens essaient d’arrêter la vie, quand en vérité ce qu’ils devraient faire c’est de ne rien faire , c’est-à-dire de la laisser passer sans y mettre la main
C’est comme l’eau qui coule de façon ininterrompue ; elle jaillit des sources, s’infiltre dans les pierres , et va vers la mer.
Si tu as déjà essayé de la retenir dans tes mains , tu devrais savoir que cela est impossible.
L’être humain croit que le soleil bouge, même s’il sait que ce n’est pas vrai, et pourtant tout en étant fixe, sa mission est bien de faire tourner sa propre vie en ayant pour centre l’esprit.
De nombreuses personnes se sentent supérieures au grand organisateur, Pachakamak, et comme elles sont capricieuses et veulent faire selon leur volonté, elles agissent contre lui.
Ces gens ne comprennent pas que de cette façon, ils n’obtiennent que tourment et inquiétude dans leur âme qui rendent leur corps malade.
Les nageurs ont compris que cela ne vaut pas la peine d’aller contre les mouvements de l’eau.
Ils ont appris son rythme et ils bougent comme des poissons sans fournir plus d’effort.
En revanche ceux qui craignent les courants d’eau sont toujours aux prises avec la panique et ce ne sera pas l’eau mais la peur et le manque de confiance qui finiront par les noyer.
Si le nageur s’arrête dans une eau dont le courant est fort, il sera de toute façon entrainé et si la terre s’arrête de tourner, ce sont ceux qui sont de l’autre côté qui resteront dans l’obscurité.
Et si tu veux arrêter le cours de la vie, cela se produira de toute façon.
Si la vie décide que quelqu’un soit charpentier , elle l’amènera doucement vers cela
Mais il se peut que lui ne le veuille pas, alors la vie se chargera de lui démontrer le contraire.
Ce n’est pas du dirigisme, c’est seulement le produit d’un ordre établit où nous sommes tous désignés pour accomplir un objectif primordial.
Si tu mets du sucre dans un récipient, tu verras que peu à peu le liquide deviendra de plus en plus doux en forme harmonique et dans la juste mesure, parce que tout ce qui est en excès restera dans le fond.
La vie est harmonie et équilibre.
Comme dans un grand théatre chacun a une fonction, un rôle pour lequel il a été assigné, nous devons laisser la vie se manifester en nous et nous réjouir du personnage qu’il nous est donné aujourd’hui de représenter.
Ainsi de la même façon que la nature se permet les changements de saison , de la même manière nous devons accepter les différents stades de l’âme et apprendre petit à petit de chacun d’eux.
Vis profondément cet instant ainsi que le lieu.
Laisse-toi conduire dans la conscience que tu es un être de plus avec le tout.
Ne demande plus de quelle façon , fais-le seulement comme le font les oiseaux qui ne demandent à personne comment voler.
Vivre seulement, être dans la vie , il n’y a rien d’autre à faire , ni être, ni avoir
Tu as la vie et par elle tu as tout, tu n’as besoin de rien d’autre.
Avec la vie tout le pouvoir du créateur nous est donné et la seule chose dont nous avons besoin c’est savoir vivre, vivre dans le savoir.
Cela est voir, jouer au jeu de kontixi, la grande spirale de la conscience infinie, parce que c’est seulement de cette façon que tu seras en accord avec le mouvement de la vie.
Je suis un wakakué, celui qui regarde le soleil.
Les wakakué sont fils du soleil, ils veulent être comme leur père : brillants, transparents, fulgurants dans chacun des actes de leur vie.
En regardant le soleil nous prenons de sa connaissance et nous nous remplissons de son énergie.
Là nous pouvons voir.
Le soleil est la lumière sacrée retenue dans la matière ; de lui provient l’ordre divin, il est la fontaine de la vie éternelle.
Nous nous préparons sur terre à réveiller notre conscience solaire comme des soleils humains pour partir ensuite comme des êtres solaires en pleine conscience.
- Comment?
- A travers l’action de voir, qui est simplement regarder (être) sans faire rien (ama ruray) , sans être personne (ama kay) et sans aller quelque part (ama riy).
Nous avons trois commandements qui en réalité n’en font qu’un seul : ama ruray (ne pas faire), ama kay (ne pas être), ama riy (ne pas aller) c’est-à-dire : tiyay (être).
La vie c’est l’art de l’équilibre et de l’harmonie , le mystère d’apprendre à vivre en union complémentaire.
Ce qui est le chemin du soleil andin tawantin.
L’union des 4 éléments et des 4 directions engendre 6 relations entre eux, à laquelle s’ajoute l’union centrale (k’intu) de l’ensemble.
Yanantin, tinkunakuy, masintin, awkanakuy, aynintin et mink’anakuy.
La maîtrise de ces relations c’est le pouvoir que nous sommes en train de polir, et dont l’humanité a besoin pour continuer son chemin de retour vers la source lumineuse.
Nous passons d’un extrème à l’autre pour apprendre et ensuite intérioriser cette connaissance par la réconciliation et ainsi tisser le Grand Infini.
Nous tous qui habitons dans ce système solaire, sommes des êtres solaires parce que nous sommes constitués d’énergie solaire.
Tout est imprégné de la conscience solaire.
Le soleil maintient la vie et les autres éléments soutiennent cette vie.
L’étoile est l’œil de dieu.
Percevoir la lumière signifie s’éclaircir, en sachant que la connaissance arrive grâce à elle.
La fonction d’un wakakué est de regarder le soleil pour écouter les messages de l’être illuminé.
Il doit rassembler ses enseignements et les transmettre aux explorateurs solaires.
Son but est d’amplifier sa connaissance solaire pour faire fleurir le soleil intérieur dans chacun des êtres.

Aujourd’hui la majeure partie des gens ne peuvent regarder le soleil et à cause de cela ne peuvent pas voir ce qui est sacré.
Leur densité intérieure est si lourde, que le plus minime rayon de lumière les affecte.
De même lorsque quelqu’un a passé beaucoup de temps dans un espace fermé et qu’il sort à la lumière, celle-ci va créer un éblouissement et il préfèrera l’obscurité.
Aujourd’hui c’est justement ce que vivent les gens , c’est pour cela qu’ils ne peuvent pas s’ouvrir à la lumière et qu’ils préfèrent continuer dans la plainte et les souffrances dans lesquelles d’une certaine façon, ils se sentent plus à l’aise.
C’est au moment où ton être intérieur est sorti de l’obscurité, que tu as pu voir la clarté dans toute sa splendeur.
Désormais tu pourras vivre dans un nouveau champ vibratoire.
La lumière est une onde vibratoire, constituée d’énergie raffinée et elle ne peut être observée que par une connaissance située au même niveau.
Les yeux sont les fenêtres de l’âme , et à mesure que ton âme se désintoxique des émotions gardées, tu peux voir de plus en plus clairement , voir plus loin ce qui est apparent , ou mieux dit plus loin que ce que tu ne veux pas voir.
Si ta conscience se purifie , tu vas pouvoir entrer dans une autre fréquence et découvrir de nouveaux secrets et enchantements de la vie.
Aujourd’hui tu regardes la vie seulement au niveau de ta conscience et tu crois que cela est la réalité, mais en vérité ce n’est qu’un mirage de l’ego.
Pour l’instant tu ne vois la vie seulement à partir du matériel et tu n’as pas encore une vision intégrale.
Seul celui qui peut voir la vie à partir du spirituel peut voir le sacré en tout.
Les scientifiques aussi sont limités car ils n’ont pas de pouvoir de comprendre ce qu’est réellement le grand animateur et ordinateur de la vie ou jatun pachakamak et c’est à partir de là que naissent les préjugés et les stéréotypes, spécialement avec les personnes qui ont certaines sensibilités que les labo ne peuvent mesurer.
Le wakakué regarde le soleil et voit (ressent) l’âme.
Il est dans toutes les parties et dans une seule.
Il ne peut arriver à cette totalité que s’il est en équilibre, cela signifie qu’il se trouve dans un extrème, il n’est plus dans la totalité mais seulement dans une perspective limitée.
Celui qui a un pouvoir a aussi une faiblesse , c’est la loi de la vie.
Dans tout il y a son complémentaire , mais seul celui qui vit en harmonie est dans l’ordre naturel, et non quand il est dans les extrèmes.
La maîtrise de soi est un des états les plus difficiles à garder.
Il s’agit en réalité de trouver l’harmonie entre les couples complémentaires : le faire et le non faire, entre l’être et le non être , entre le devoir et le non devoir, entre l’avoir et le non avoir.
Mais pour cela il faut connaître et dominer les deux extrèmes, l’équilibre se fait alors normalement.
L’univers a besoin de changer pour continuer d’exister, sinon il ne serait plus la vie.
L’unique constante es le changement.
La vapeur d’eau n’est pas plus structurée que l’eau congelée , elle est simplement une autre manifestation de son existence.
Ainsi la vie change tout le temps par différents états, sous une forme cyclique et spiralée , elle avance et recule, elle monte et descend , elle s’ouvre et se ferme ; et elle revient toujours sous une forme différente et toujours recréée.
Nous ne sommes pas plus développés que les hommes des cavernes , seulement différents, la seule chose qui nous différencie est le niveau de conscience.
Plus tu possèdes de biens plus tu penses qu’il te manque quelque chose.
Tout est contradictoire et ambigu.
Tu peux voir ton passé différemment sois tu en ris soit tu en pleures.
Au moment où tu ris de tout ce qui est ridicule, tu ne souffres plus et tu es en amour.
Le maître voit en tout une blague et rit de la plus petite chose, parce que lui sait qu’il n’y a rien d’autre à faire que rire de ce monde incroyable et merveilleux.

Muyuki, la spirale de la vie

Je commençai à me guérir de la croyance que l’on m’avait imposée, c’est-à-dire que nous étions des fils du péché ; je prenais conscience que nous étions le fruit de l’amour de kontixi, le grand principe de la vie, à travers la mère terre et le père soleil.
Dieu était omniprésent et omniscient mais pas omnipuissant, donc qu’il ne pouvait pas être, ni exister hors de lui-même ni revêtir une autre forme particulière.
Le soleil est notre père et la terre notre mère.
Cela signifie que nous sommes les fils de la lumière (soleil) et que le paradis (terre) est tout le temps avec nous.

La cérémonie permettait de rompre avec la pensée individualiste pour entrer dans la connaissance subtile, pour laisser parler l’être intime.
Les cérémonies avaient lieu pour qu’on se souvienne que tout est sacré, pour ne pas oublier que chaque acte de vie est sacré et pas seulement spirituel.
La cérémonie est pour nous un moyen pour réveiller la concentration, pour fixer la volonté.
Tout est en nous ; nous ne faisons qu’un avec dieu, avec la totalité, avec l’infini.
Un être est riche par la profondeur des interrelations qu’il a avec les êtres de la vie
Le rituel c’est l’acte d’échanger et de tisser nos relations pour qu’elles soient chaque fois plus intimes.
Ce n’est pas simplement pour prier, ce sont des actes pour générer des formes d’union nouvelles et plus profondes, de fraternité, de connexion.
Une personne qui vit ainsi n’est jamais seule, ne sait pas ce qu’est la solitude ; au contraire, une personne égoiste est entourée de millions d’êtres humains mais elle se sent seule.

Dans les prières on adressait d’abord le salut à kontixi wirakocha pachayachachik, la grande spirale de la conscience infinie et ensuite à tous les êtres qui habitaient dans les 4 directions des trois parties du grand œuf cosmique.
C’est-à-dire aux esprits, aux entités, aux seigneurs de l’univers, aux ancêtres , à la communauté et à soi-même.
Nous étions intégrés avec le Tout.
Chacun d’entre nous est un univers complémentaire en miniature.

Il forma un triangle avec ses mains.
Il fit descendre le triangle depuis la tête jusqu’à son sexe en permettant que les rayons lumineux puissent le traverser.
C’était pour activer les 11 principaux centres d’énergie ou yeux de l’énergie consciente.
Les centres d’énergies du haut sont liés au ciel et ceux du bas à la terre.

Ce triangle était de pouvoir car en pratiquant cet exercice le côté masculin et féminin de la personne s’unissaient, qu’en réalité nous sommes un seul corps mais avec deux champs énergétiques séparés.
Le triangle ou pyramide représente les trois parties de l’être : munay, l’amour ou les sentiment qui part du bas ventre jusqu’aux pieds, lieu où se produit la vie ; llankay, la volonté ou le labeur, qui va du nombril jusqu’au cœur, organes toujours en train de labourer ; et le yachay, l’intelligence, la sagesse, qui part du cou jusqu’à la partie supérieure de la tête.
La pyramide représente aussi les trois mondes : le janaj pacha ou monde supraconscient, le kay pacha ou le monde conscient et le uku pacha ou monde inconscient.
C’est aussi le futur, le présent et le passé.
C’était les trois mondes où étaient constitué le grand œuf de la vie.
Le triangle est masculin et féminin.
Le pouvoir de la volonté est opposé à celui de la peur qui annule et immobilise.

Il ne s’agit pas de prier pour prier, ni d’adorer dieu, il s’agit de nous adorer nous-mêmes et entre nous.

Ce premier exercice , muyuki était une partie qui formait le sentier de la transmutation énergétique, kapak nan, c’est-à-dire le sentier de ce qui est connu, visible
Complémentaire au sentier de l’épanouissement spirituel, yuyak nan, le sentier invisible, inconnu, intuitif.
Ces deux sentiers en croix sont ceux qui constituent l’inti nan, le chemin de la conscience de lumière, le chemin initiatique des incas.

Il faut unir à l’intérieur de nous notre soleil et notre terre intérieure.

La religion est une croyance en une divinité et au contraire la spiritualité est la connaissance de la divinité.
Il y a une grande différence entre croire et savoir , entre imaginer ou connaître , entre foi et expérience.
Avant la religion était une façon de se relier à la divinité, aujourd’hui elle est devenue une façon de se relier à la manipulation , avec le dogmatisme , avec l’aumône d’une église économiquement puissante mais spirituellement misérable.
Celui qui vit de façon sacrée la vie est tout le temps dans la conscience divine , il n’a pas besoin de créer des espaces sacrés , des livres sacrés, des cérémonies sacrées ; la vie elle-même est sacrée tout en étant le grand lien avec le monde subtil.

Pour nous dieu ou kontixi signifie prendre conscience de l’être (kay) et du non-être des choses (ama kay ou inca).
Il s’agit d’accéder à la connaissance de la réalité par un chemin propre, comme étant le fruit d’une expérience vivante et personnelle, tout en ayant la conscience d’un total sentiment d’intériorisation dans chaque cellule de l’être
Il s’agit de vivre consciemment , sans reproduire les vérités des autres ou même ce qui serait pire d’imposer des dogmes venant de maîtres éclairés , propriétaires du savoir ou intermédiaires du progrès civilisateur.

Pacha veut dire temps et espace , dans la même conjonction.
Il n’y a pas de différence entre le temps et l’espace, c’est seulement une illusion mentale de la séparation.
Einstein le démontra.
En réalité le temps ne passe pas, c’est nous qui passons devant le temps.
Il en est de même en ce qui concerne le soleil.
Il existe seulement le présent et non un futur indicible, parce que nous avançons avec le passé de nos grands-pères qui existèrent avant nous.
C’est nous qui allons derrière eux, et non eux qui sont derrière nous.
C’est pour cela que pour nous le passé est devant et le futur derrière ; parce que la vie se déroule suivant la forme de la spirale à partir du passé connu.
Le passé est face à nos yeux parce qu’il représente tout ce qui est connu, ce que nous avons vécu, ce que nous avons appris.
Le futur se fait et se refait dans le présent.
C’est le passé qui nous guide et non le futur.
Et ce passé nous dit que la seule chose visible est le présent, donc nous ne devons pas faire le futur mais vivre le présent.
Ici et maintenant est notre moment de pouvoir , de vérité, de réalité.
La vie avance et recule, le chemin continue avec des sauts en spirale et revient renouvelé.
Nous marchons sur les traces de ceux qui nous ont précédés et à côté de ces traces, nous continuons de tisser le grand cercle spiralé de la vie, kontixi.
Nous sommes nous-mêmes nos grands-pères que nous retrouvons en reculant d’époque en époque.
Pour cela la seule chose qu’ils firent fut d’observer comment fonctionne le cosmos.
Le grand vide contient tous les êtres et les objets ainsi que tout le passé et le présent, et tous ceux qui sont liés au futur au travers du présent
Ainsi tout ce qui a vécu dans la passé vit dans l’infini, car s’il disparaît ce ne sera plus l’infini.
La coexistence du passé, du présent et du futur explique que tous les processus soient cycliques, avec un cheminement circulaire : présent, futur, présent, passé.
Dans cet enchaînement cyclique et circulaire on retourne au passé de façon périodique, à travers un éclatement universel , un big-bang cosmique, une transformation naturelle et sociale.
Nous l’appelons pachakuti, c’est-à-dire qu’il se produit un retour différent de l’espace-temps.
Il s’agit d’un retour aux temps passés mais à un autre niveau ou à une autre place dans le ruban de la grande spirale cosmique et c’est à ce moment-là que s’effectue véritablement un changement ou une transformation dans l’être humain, dans la société, dans la nature.
Cela ne signifie pas que le passé ait été amélioré ou que le futur soit meilleur et plus dévellopé ; c’est simplement une autre manifestation du passé sous une autre forme.
C’est le passé qui nous dit comment fonctionne la vie, et où nous allons, c’est lui qui nous dit quel est notre destin.
C’est pour cela que celui qui démêle le passé, démêle par la même occasion le présent.
C’est ainsi que celui qui comprend son passé, comprend aussi son avenir, sinon il butera toujours sur la même pierre.
Ce concept est très différent de celui qui consiste à être tributaire du passé, quand on vit à la base des traumatismes, sans les avoir transmués en connaissance et en sagesse.
Ce processus s’accumule au fur et à mesure en raison du passé qui n’a pas été détruit mais qui s’est endormi en donnant passage au présent.

Méditer c’est observer de façon impartiale ce qui arrive à l’intérieur de nous et à travers l’observation consciente du corps, voyager dans le silence actif qui est la porte d’entrée au quatrième état de conscience et à la fontaine de la connaissance.
C’est seulement de cette manière que l’on peut observer correctement la réalité, qui est la clef magique pour entrer dans l’essence de la conscience infinie de kontixi.

Kapak nan, sentier de la luminosité

Le soleil est la vie : son absence ou une énergie antagonique signifierait la désintégration.
La maladie est due à l’éloignement de l’âme parce qu’elle est possédée par des énergies différentes de celles d’un être solaire, comme le sont naturellement les êtres humains.
L’âme peut s’éloigner par frayeur, ou peut emmagasiner de la haine, de l’envie.
C’est-à-dire qu’elle déplace de l’énergie de vie pour la remplacer par une énergie autodestructrice, qui est lourde et opaque.
Le corps tombe malade à mesure que l’âme (émotions, sentiments) accumule davantage de charge énergétique sombre.
Au moment de pénétrer dans l’âme, l’énergie fine du soleil est comme une énergie de régénération et elle commence à transmuter toute l’énergie lourde.
De la même façon , le feu fait évaporer l’eau.

L’abstinence sexuelle et alimentaire temporaire permet aux explorateurs d’obtenir une plus grande charge énergétique dans les différentes sphères de l’univers complémentaire.
L’énergie sexuelle est très subtile et peut amener plus facilement et plus rapidement à augmenter la conscience.
- C’est une énergie très puissante qui lorsqu’elle est bien canalisée, te donne beaucoup de pouvoir pour établir la construction du soleil intérieur.
Celui qui est le plus proche de l’obscurité est le plus proche de la clarté.

Intiwatana, engrangement du pouvoir personnel

Intiwatana est une autre partie du kapak nan.

Selon lui , l’eau gardait toute la mémoire de l’humanité, depuis le jour où la vie a surgi, jusqu’au jour où elle a donné naissance à l’être humain.
De la même manière que nous avions été dans le liquide amniotique de notre mère, l’humanité provenait du liquide amniotique de l’eau-mère cosmique.
L’origine de l’eau n’était pas terrestre mais provenait d’une autre galaxie, c’est pour cela que l’origine de l’homme n’était pas ici.

L’eau est en liaison avec nos émotions, nos sentiments ; c’est-à-dire avec l’Amour, c’est la voie qui mène à l’épanouissement, à la conversion en lumière de notre matière
C’est ce qui marque le chemin de retour aux origines, à la luminosité qui est notre constitution naturelle.

Il est possible de reprendre tous nos actes, nos sentiments et nos pensées de vie ; de voir toute notre histoire de vie.
C’est là que la conscience agissait , en éliminant de cette façon toute l’énergie dense pour la changer en énergie d’amour.
Les énergies emmagasinées négatives , non transformées apparaissaient dans le rêve et se reproduirait le jour suivant, et cela pendant des années.
Les situations antérieures qui sont la plupart du temps répétitives dans l’existence doivent devenir conscientes.

L’homme intelligent est apparu en Afrique parce que les habitants du Kenya recevaient tout le temps la lumière solaire , ce qui produisit un changement dans le cerveau en commençant à produire d’avantage d’hormones intelligentes.
Le Kenya est le seul à posséder des montagnes et il est situé à l’équateur, réunion des deux pôles : terre et ciel, principe masculin et féminin.
C’est la conscience de la lumière qui a permis que la conscience humaine surgisse.
C’est kontixi, le principe lumineux, qui au travers du soleil imprima la matrice intelligente et génératrice de la vie humaine, végétale, animale et minérale.
Dieu est lumière.
Le soleil est dieu mais non pas comme une déité avec une forme comme l’anthropologie la qualifie, mais comme l’élément primordial de vie ou l’œil cosmique de la grande spirale de la conscience infinie.
Nous sommes des êtres du soleil, lumineux et sur terre nous nous préparons à retourner vers le soleil.
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raphaël

raphaël


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MessageSujet: Re: Les marcheurs de l'arc en ciel   Les marcheurs de l'arc en ciel Icon_minitimeVen 1 Nov - 16:35


Wirakocha, eau de feu

L’harmonisation du feu (spirituel) avec le vent (mental) et de la terre (corporel) avec l’eau (émotionnel) était une relation complémentaire : yanantin.
L’harmonisation du feu avec la terre et du vent avec l’eau correspondait à masintin.
L’harmonisation du feu avec l’eau et du vent avec la terre était une relation des opposés complémentaires : tinkuntin.

Les êtres humains sont comme des plantes, nous fleurissons grâce à la quantité de lumière que nous assimilons ; plus il y a de lumière en nous , plus notre énergie est pure.
Wirakocha signifie celui qui a réussi à réconcilier les opposés au travers desquels s’acquiert le pouvoir de la vie et de la mort.
La graisse (feu) et le sang (eau) sont la source vitale et énergétique de l’organisme.
Toutes les graisses sont insolubles dans l’eau.
La route de wirakocha signifie chemin de la transmutation, s’illuminer par le fait de dilater l’ego et l’énergie sexuelle en amour pur
Le chemin du pouvoir intérieur est appelé kapak yan
La route pachayachchik ou yuyak nan ou yachak nan est le processus de l’éveil de la conscience spirituelle par l’élevation du matériel-viscéral et du rationnel-illusoire en sagesse
Yachak veut dire chaman, sagesse

Yuyak nan , sentier au soleil intérieur

Dans le monde andin , on ne voulait pas tuer l’ego, ni l’ombre, ni aucune chose ; mais les ordonner, les harmoniser (tawantin).

Le marcheur solaire était un explorateur de la lumière dans l’obscurité, sachant qu’il n’y a pas de lumière sans obscurité, et que la vie y surgissait si cela était possible
Il dit que cela était en essence ce que l’on pouvait appeler le chamanisme primordial

Il y a trois mondes
Les hommes de connaissance du monde dense étaient dominés par l’egoisme, la vanité et le culte de la personnalité
Leur objectif était de nuir aux autres
C’est le monde du subconscient
Les hommes qui se situent au milieu se consacrent à soigner
Comme elles connaissaient les plantes, elles travaillaient principalement sur le corps physique
Ce sont en majorité les chamans
Les véritables chamans du monde de la supraconscience étaient ceux qui avaient dissolu l’ego en fusionnant avec le cosmos
Ces hommes vont directement à la conscience primordiale pour obtenir la force, la connaissance et le pouvoir nécessaires pour effectuer leur marche vers la grande montagne infinie
Nous ne séparons ni ne divisons rien c’est pour cela que nous avons assimilé la culture occidentale.
Certains faisaient des sacrifices humains pour satisfaire certains vampires de l’astral.

Tawantinsuyo, le soleil de la terre

- Pourquoi venons-nous à ce monde?
- Pour faire dégager notre conscience et notre soleil intérieur
Nous sommes dans un système solaire et nous devons apprendre à vibrer dans cette conscience
Il s’agit de marcher en équilibre entre la lumière et l’obscurité, et de cette façon dans une infinité d’unions et de réconciliations complémentaires (tawantin)
Dans notre nature primordiale nous sommes des êtres lumineux
Un marcheur de la lumière a pour but de transformer son énergie et d’ouvrir sa conscience pour qu’il ne soit pas la proie d’aucun vampire énergétique ou social
C’est simplement découvrir qui tu es quand ton inconscient s’interpose et savoir qui tu es quand ton être conscient se manifeste
Ainsi nous calmons notre être intérieur et nous allons dans la vie en conscience, pour ne pas être des feux à la merci du vent social, mais des feux rayonnants en synchronie avec le vol cosmique

La constante de la vie : mourir et renaître

La fonction de l’être humain est cela même, maîtriser son mental égocentrique pour faire renaître son moi spirituel conscient
Le mental, l’ego est une arme à double tranchant : il te conduit à la cécité ou à l’illumination (transformation en lumière consciente)
Nous prétendons nous éclaircir chaque jour un peu plus pour connaître d’avantage ce qui est méconnu en chacun de nous
Il est possible de saisir la réalité qu’à travers le ressenti, car seules la vie et l’intériorisation nous procurent une connaissance
Les pensés sont seulement une interprétation de la réalité ; en revanche le ressenti est réel
Chacun à sa manière de ressentir quelque chose, et c’est la réalité
L’Un est Tout et le Tout est Un.
La pensée peut se tromper et le ressenti rarement.
C’est pour cela que nous disons que nous pensons avec le cœur.
L’interdépendance c’est le vrai amour aux autres, c’est l’amour total qui permet que chacun se soigne lui-même et pour que personne ne soit dépendant de personne.
On donne du poisson au lieu d’expliquer comment pêcher, voilà un acte d’un supposé sauveur.
Personne ne peut nous changer en soleils conscients; seulement nous-mêmes.
Si nous voulons faire quelque chose pour les autres, c’est simplement en faisant pour soi-même seulement, ce que nous voulions pour les autres.
Ensuite nous pouvons être un guide pour ceux qui souhaite s’aider eux-mêmes.
Celui qui appuie permet que l’autre s’aide soi-même, il pratique l’interdépendance.

Pachakuti, le grand saut.

Quand quelqu’un parle, il enseigne pour lui-même.
Tu ne dois pas remercier n’importe qui sinon c’est que tu ne te places pas en égal avec lui.
Remercie seulement le grand infini.
Il faut apprendre à redonner ce que tu as reçu au lieu de dire un merci qui ne redistribue pas.

Inka-ri, le retour de l’ordre.

Il y avait aussi les groupes lunaires de catégorie négative, ce qu’il ne signifie pas qu’ils étaient mauvais.
Le négatif, le féminin, est un autre type de vibration ou d’énergie nécessaire et indispensable pour l’existence de la vie.
La relation entre l’un et l’autre est complémentaire, le miroir de l’autre.
Dans un homme il y a son côté masculin, rationnel et son côté féminin, intuitif.
La violence engendre la violence : si notre peuple qui n’était pas basé sur la guerre mais sur la sagesse avait combattue violemment les espagnols nous nous serions transformés en un peuple guerrier comme les européens et aurions perdu notre sagesse.

Les villages andins sont placés sur des lieux récepteurs et accumulateurs d’énergie solaire.
Ils pratiquaient en quelque sorte la radiesthésie pour découvrir des lieux de grands magnétisme.
La Mère Terre possède aussi des comme l’être humain des yeux d’énergie consciente
Cusco signifie nombril parce qu’il se trouve dans cet œil spirituel de la mère terre andine
Tiwanaku se trouve sur le chakra du sexe qui est en relation avec l’eau (lac titicaca)
Quito se trouve sur l’œil d’énergie du cœur, bogota sur le cou et caracas sur l’œil visionnaire de la pachamama andine
Cajamarca était le plexus solaire andin

Inca veut dire celui qui n’est pas parce que son guide est le monde inconnu, ce que l’on ne peut connaître
Car s’il arrivait à être quelque chose il arriverait à une limite et un inca chemine à l’infini, illimité
L’inca s’auto-définit comme celui qui vit dans l’être, il a compris qu’il devait être seulement dans la vie
Celui qui est quelque chose est spécialiste du micro, celui qui n’est pas est un être macro, un esprit total

Mama kuna, le pouvoir au féminin

Les femmes sont supérieures aux hommes, et les femmes initiées encore plus
Un homme qui a été initié sexuellement par une femme est plus puissant
Le pouvoir appartenait à la femme
Le pouvoir féminin est plus raffiné que l’homme
Le serpent amaru est de caractéristique féminine
La lumière de la lune est la lumière du soleil mais sur une fréquence féminine
La lune n’a pas de lumière propre et en absorbant l’énergie de la lune on prend principalement l’énergie intuitive de celle-ci
La femme est la créatrice et l’homme diffuse ce qui est créé
Les humains mangent l’énergie des plantes et des animaux et d’autres entités conscientes et inconscientes mangent notre énergie
Respecter la nature c’est respecter la nature humaine en sachant que la nature de l’homme est polyvalente parce que rien n’est différent du tout et que le néant contient le tout
La vie est alternative dans toutes ses facettes
On respectait les homosexuels, les bisexuels
On savait que l’énergie sexuelle bien utilisée était un bien précieux qui générait de la créativité, du bien-être, une auto-réalisation
amputée, cette énergie se transformait en frustration et en violence
une énergie sexuelle réprimée génère de la violence contre soi-même et les autres

koyari, la culture est féminine

l’énergie est tout et l’énergie sexuelle est un trésor précieux : la vie engendre plus de vie
l’amour sexuel est la plus haute expression de l’amour, il ne doit pas être gaspillé, il doit être soigneusement partagé
tu attires la personne qui est à la même fréquence que la tienne, tu t’unis avec la personne qui vibre dans la même conscience que la tienne
si tu fais un processus d’accumulation de pouvoir personnel tu vas être en affinité avec des personnes d’amour fécond
chacun obtient ce qui lui correspond, il ne faut pas se plaindre de l’autre, sinon voir que cet autre est notre miroir
c’est dans les unions sexuelles qu’il y a le plus d’échanges d’énergie et qu’à cet instant-là , le nimbe de lumière s’ouvre et que toutes les informations mutuelles s’échangent

la femme actuelle a le désir d’être la reine et elle devient plus vaniteuse
et quand elle rencontre un homme elle a peur que d’autres femmes lui volent
elle est l’ennemi des autres femmes
les femmes de la société de consommation n’ont pas d’énergie pour être des guerrières et l’homme doit remplir ce vide
puis elle rentre en compétition avec l’homme car elle l’envie
la femme guerrière arc-en-ciel sait comment fonctionne l’énergie et s’apparente avec celui qui peut l’augmenter

quelques femmes se sont levées contre le machisme, mais elles sont allées dans l’autre extrême
elles voulaient se rendre égales aux hommes et ne pas être des femmes véritablement
les femmes se sont masculanisées
la femme doit redevenir une femme et l’homme un homme , pas un macho
la femme est tournée vers l’intérieur comme son sexe : c’est pour cela qu’elle est plus intuitive et éveillée
l’homme est l’inverse
nous avons besoin de l’harmonisation entre l’extérieur et l’intérieur : c’est la parité complémentaire (yanantin)
en réalité les gens n’aiment pas mais attendent d’être aimés
l’amour est un état de conscience, et quand il existe, il y a échange, sinon c’est simplement l’absorption les uns par les autres jusqu’à ce qu’ils finissent par s’épuiser mutuellement
l’un finit par être dépendant de l’autre
je te parle d’amour pur pas de sexe, je te parle d’amour fécond
je te parle d’énergie, de la force qui soutient la vie, je parle de connaissance, d’essence, d’union, de totalité
je te parle de totalité et en cela il y a seulement l’énergie consciente sans l’interprétation de l’esprit qui juge
le grand vide est féminin et ce système solaire est masculin, mais il se nourrit d’elle
c’est donc la grande mère cosmique qui soutient la vie
elle donne , met au monde et crée
le soleil, sans le cosmos ne peux exister
c’est cette complémentarité qui offre l’équilibre et qui permet le bon fonctionnement ; et le féminin est toujours plus grand et plus fécond
l’homme doit découvrir son côté féminin ce qui le fait devenir créatif
tout ce qui est créé est féminin
le féminin en essence c’est d’être mère
les homosexuels doivent passer par une expérience de ce type pour leur formation spirituelle
mais pour la majorité, ces cas apparaissent pour des raisons de désordre social
ainsi du fait de vivre dans une société masculinisée , de nombreuses femmes exacerbent leur côté masculin et au contraire les hommes endorment leur côté féminin
la société motive les femmes a être comme des hommes et elle critique les hommes et leur côté féminin
beaucoup d’hommes ont réagi avec violence et désespoir à une telle oppression ,mais quelques uns dans leur désir de fleurir leur côté féminin sont partis dans l’autre extrême et ont fini par vouloir être des femmes

unancha le chemin de l’arc-en-ciel

Quand le marcheur de l’arc-en-ciel, unancha, regarde le paysage, ce dernier devient petit.
C’est avec joie que son regard se délècte avec chacune forme et couleur de la terre
de la même manière, il doit parcourir son territoire interne, apprendre sur les choses cachées au fond de lui.
nous sommes tous des voyageurs de la vie, mais les uns sont des marcheurs et les autres des touristes
la vie est une spirale sacrée (muyuki), elle s’ouvre et se ferme, redevient vide et renaît dans de nouvelles vibrations
tout est inventé, il faut seulement le dévoiler

je ne peux pas ramasser les mendiants dans la rue et les nourrir si eux ne veulent pas arrêter d’être mendiant
si tu veux être spirituel et que tu n’es pas pratique, tu tombes dans le délire mystique
le désespoir et l’impatience détruisent tous les bons sentiments
le changement est lent, le saut est rapide et douloureux
il sortit de son sac un quartz transparent, fit passer les rayons du soleil au travers et ceux-ci se multiplièrent avec les couleurs de l’arc-en-ciel
le rouge, l’orange et le jaune est le stade inférieur de la conscience ou ère écarlate (puka)
et qui comprenait le processus de polir les instincts viscéraux, générationnels, sexuels, émotionnels et sentimentaux
il dit qu’ensuite vient l’ère d’émeraude (waylla) allant du jaune au bleu en passant par le vert
ce serait un état de conscience avec plus de cohérence dans les actions, entre les sentiments et les mots
ce serait l’axe d’une conscience d’amour personnelle et de rencontre avec l’être intuitif, sensitif et perceptif
ensuite viendrait l’ère du pourpre (maywa) allant du bleu au violet avec l’indigo au milieu, ce serait une ère de spiritualité, de pureté et d’amour

la couleur rouge c’est la passion, elle est chaude et le violet est froid, les deux sont nécessaires à un moment ou à un autre
pour nous il n’existe pas le concept de bien et de mal, tout est relatif et dépend du cristal avec lequel on regarde

il faut aller plus loin que les plantes sacrées car elles ne donnent du pouvoir, des capacités que dans un délai de temps
les chamans peuvent altérer le mental par les plantes sans pouvoir changer ou transformer la conscience
la majorité des chamans est dans le faire ils ne sont pas toujours éveillés au non faire pour pouvoir voir l’esprit
la méditation du new-age fait gonfler l’ego
on peut méditer sans réciter un mantra et fermer les yeux
la majorité des personnes qui pratiquent la méditation l’utilisent seulement pour échapper à une sensation existentielle


non faire, non être , non avoir ; seulement être autrement dit c’est l’art de voir (ressenti)
le soleil donne de la lumière, de la chaleur, du bien-être, c’est sa nature
il n’a pas besoin de fournir d’efforts pour être ou faire quelque chose
il est seulement ce qu’il est et ne fait rien d’autre
c’est-à-dire qu’il répond à sa nature propre qui est d’éclairer et c’est tout
et comme nous sommes aussi des êtres lumineux, nous devons simplement être dans cette condition de radiation
et si nous avons perdu notre brillance, il n’est pas besoin de faire quelque chose, seulement ne pas refaire ce qui nous assombrit : c’est cela le non faire
nous donnons de la chaleur, de la lumière, de la nourriture, de la joie en relation équilibrée avec les autres ; sinon ce que nous leur donnons est la peur, les ténèbres
la meilleur façon de ne pas s’assombrir est de non faire car chaque fois que notre ego fait quelque chose, il obstrue tout
le marcheur de la lumière ne fait rien, il ne fait qu’être conscient, il vit seulement

il ne nous manque rien : nous l’avons seulement oublié et nous devons nous en souvenir à nouveau
le touriste de la vie a dans l’idée qu’il lui manque quelque chose et qu’il doit se remplir de connaissances, d’amour et de santé
le guerrier de l’arc-en-ciel sait qu’il a déjà tout, qu’il est tout : le cosmos et la divinité sont en lui-même ; il doit seulement le reconnaître et le vivre
il marche simplement et vit tout ce que la vie lui envoie
il comprend que tout vient en échange
il faut seulement être où l’on doit être, sans rien faire qui arrête ce qui doit arriver

les gens pensent que défaire c’est refaire tout à nouveau
ce qui est fait est fait et il n’est pas possible de le défaire ; la seule chose possible est de faire dans le présent, et non pas en répétant le passé
rien ne remplit le touriste, rien ne le complète, il obtient quelque chose et pense qu’il aura quelque chose de mieux, qu’il doit obtenir plus de choses
il est toujours dans cette inquiétude de ne pas se sentir réalisé
ne désire plus, aime seulement ce que tu as maintenant et qui est la seule chose réelle, l’autre chose est un mirage de l’ego qui ne t’apporteras que des douleurs
ne pense pas comment sera après , vis seulement maintenant, prends ce qui est nécessaire pour l’instant, juste le suffisant pour cet instant

Rire de nous et de la vie.

non faire ne signifie pas s’immobiliser , c’est être fluide et rester en mouvement constant
cela ne veut pas dire être passif, c’est être attentif à la vie, être éveillé à ce qu’elle nous dit en écoutant les messages du vent pour nous embarquer dans ce qu’elle nous offre
les gens mangent mais n’ont pas rempli leur ventre :il leur manque quelque chose.
quand tu te sens petit, tu deviens grand

nous sommes des êtres solaires qui sommes sur terre et nous devons nous y planter
l’artiste de la lumière sait que le pouvoir est à l’intérieur de la personne et cela signifie être dans la terre, la réalité
il sait que le pouvoir est la connaissance de soi-même, de ses racines, de sa structure, de ce qui lui donne consistance et forme
il se tourne alors vers lui-même et devant la vie


Il d’agit de se transformer en gardiens de la mère terre et non en propriétaire vis-à-vis d’elle ou de nos frères.
Savoir vivre est l’unique chose sage.
Le marcheur sait qu’il n’est pas important d’arriver à des conclusions car tout est relatif et illimité.
Aussi il ne se perd pas à inventer des philosophies, ni des théories qui expliquent la vie.
Au contraire il doit dépasser les interprétations parce qu’elles sont viciées par des influences sociales, familiales et culturelles et de cette façon, il lui est impossible d’être dans la réalité.
Le marcheur de la lumière vit la vie et les réponses viennent de son expérience.
L’unique chose que nous pouvons faire c’est révéler ce qui est caché, ce qui nous est inconnu et que nous pouvons connaître.
Cela est le non-faire.

Le non-faire c’est le voir.
Pour voir il faut l’acceptation, l’éloignement, l’observation et la connaissance.
Voilà les 4 clins d’œil du condor qui est comme l’aigle.
Le marcheur de l’arc-en-ciel acceuille tout.
Il voit tout comme un cadeau de la vie et ne fais rien , c’est-à-dire qu’il fète seulement la vie.
L’éloignement est l’acte de mettre de la distance avec quelque chose, de s’éloigner pour avoir une meilleure vision.
Alors la connaissance apparaît.
C’est le secret du condor : quand il voit une proie, il s’éloigne de plus en plus du sol pour avoir un regard panoramique et détecter les dangers.

Devant n’importe quel événement de la vie tu dois mettre de la distance et t’éloigner le plus possible pour mieux voir.
Ne fais rien pour modifier les choses, laisse-les suivre leur cours.

Il faut aimer ta partie sublime et terrible.
Au moment où tu aimeras tes deux côtés, tu t’aimeras véritablement et par conséquent, la guérison viendra.
Aime ton ego et tu ne seras pas la proie de lui-même.
Aimer le côté obscur de soi-même est le meilleur traitement, c’est la loi de l’harmonisation des couples complémentaires.
L’amour est la seule chose qui peut soigner , qui peut faire tout renaître.
Seule cette énergie peut soigner toutes les blessures.
L’amour est tout et l’amour solaire est sur la même fréquence ; en chacun de ses rayons il n’y a qu’énergie d’amour.
Quand tu aimeras, tu cesseras de poser des questions, de croire.
L’amour est le tout et comme il est tout , il est cosmique, éternel , infini.

L’amour inconditionnel me fait penser parfois à l’amour inconscient.
C’est comme si par amour pour quelqu’un tu acceptais de vivre tout ce qu’il te fait.
Je le ressens comme donner à quelqu’un toutes les attributions pour qu’il abuse de toi
quelqu’un qui aime inconditionnellement dieu pourrait faire n’importe quel sacrifice pour son nom.
Les religions guidés par l’amour inconditionnel ont tués.
La culpabilité qui née du pêché originel, ou des dettes de nos anciennes vies ou des fautes de nos ancêtres nous poussent à tout pardonner.
Dans l’amour conscient nous donnons tout sans attendre en retour.
Nous savons que l’autre vit aussi dans la correspondance.
Il va nous rendre en retour beaucoup plus.
Si je donne inconditionnellement à quelqu’un qui ne partage pas cela peut se retourner contre moi.
Il n’y a pas d’équilibre.

Ton passé est inconscient, tu agis avec ton esprit dictatorial plein de croyances, de peurs, de préjugés , de traumatismes, ce qui est contraire majoritairement à ce que tu désires.

Nous sommes la nature, le Dieu, le Cosmos et non une partie de dieu.

L’énergie (kapak) ou volonté.

Il n’y a pas de bons et de mauvais chemins, nous croyons reculer ou avancer mais en réalité nous sommes en train de tourner.
La vie est cyclique.
La vie est comme des disques dans une spirale.
L’éveil c’est passer d’un disque à l’autre, c’est le saut.


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